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L'essentiel par l'éditeur
Le juge civil des référés peut ordonner la suspension des travaux en cas de violation d'une règle d'urbanisme, sous condition d'urgence, selon l'article 809 du Code de procédure civile. La démolition d'une construction illégale est la réparation en nature privilégiée, sauf impossibilité d'exécution. L'article L. 480-13 du Code de l'urbanisme distingue les actions contre le propriétaire et le constructeur, influençant les sanctions. La loi Grenelle 2 élargit les actions civiles pour infractions d'urbanisme.
La Cour de cassation a admis la compétence du juge civil des référés pour ordonner, à la requête de tiers lésés, la suspension des travaux après que le permis de construire ait fait l’objet d’un retrait.
De fait, le tiers lésé peut accompagner sa saisine de la juridiction civile, pour violation d’une règle d’urbanisme, d’une action en référé afin d’obtenir la suspension des travaux jusqu’à l’intervention de la décision sur le fond.
Cette action, fondée sur l’article 809 du Code de procédure civile , doit respecter la condition d’urgence. En effet, l’article précité du Code de procédure civile dispose que le juge civil des référés peut prescrire des mesures conservatoires ou de remise en état pour prévenir un dommage imminent ou faire cesser un trouble manifestement illicite.
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Urbanisme et aménagement
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